L’attaque contre les institutions du pays avait été fulgurante et d’une violence inouïe. Des officiers et des soldats déserteurs depuis de longs mois avec des complicités intérieures avaient ourdi un complot pour s’emparer du pouvoir par les armes.
Des centaines de personnes trouvèrent la mort, aussi bien des militaires que des civils. Les radios et télévisions étrangères, comme si elles participaient directement à l’opération, informaient avec précision et force détails de la chute probable d’un chef d’État présenté comme un dictateur ténébreux et qui devait à présent faire face à la révolte de son peuple.
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