La gauche mitterrandienne était réformiste et européenne, tolérante et antiraciste. L’alter gauche mélenchonienne est révolutionnaire et altermondialiste, sectaire et communautariste.
Il ne faut pas se leurrer, la gauche de gouvernement est battue, peut-être définitivement. Trop à gauche dans l’opposition, trop à droite au pouvoir, elle a semé de grandes illusions et récolté d’immenses désillusions. Incapable d’assumer une ligne sociale-démocrate ni de faire vivre un autre modèle, elle a cédé au carriérisme des hauts fonctionnaires de la technocratie et des petits fonctionnaires de l’ambition. Jean-Luc Mélenchon et les siens n’ont rien appris de cette histoire. Leur radicalité facilite l’ascension d’une extrême droite tout près du sommet.

Philippe Velilla
Collection : Logiques politiques
Biographie de l’auteur
Philippe Velilla, docteur en droit, est l’auteur de plusieurs ouvrages, collabore à diverses revues et à i24NEWS.
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