Coronavirus : compagnies et aéroports réclament la fin des protocoles sanitaires pour les voyageurs

Dans un communiqué publié ce vendredi 11 mars, plusieurs organisations d’aéroports et de compagnies aériennes demandent la levée des restrictions sanitaires sur les vols européens.

Il est tout à fait logique de faire disparaître ces restrictions pour le transport aérien

Communiqué des organisations d’aéroports et de compagnies aériennes.

Fin des certificats de vaccination, de tests et même du masque pour voyager en avion. Voici les principales demandes des organisations d’aéroports et de compagnies aériennes. Dans un communiqué publié ce vendredi 11 mars, les organisations ACI Europe et Iata expliquent leur combat. “Le Covid-19, et en particulier le variant Omicron, est désormais tellement répandu dans toute l’Europe, et l’immunité de la population est telle que le risque d’hospitalisation et de décès a spectaculairement diminué, en particulier pour les vaccinés” écrivent-elles.

Les organisations d’aéroports et de compagnies aériennes estiment en effet que l’immunité collective est suffisante pour revenir aux règles d’avant crise. ACI Europe, qui revendique fédérer 500 aéroports du Vieux Continent, et l’Iata (Association du transport aérien international), représentant 290 compagnies du monde entier. Ces dernières remarquent que de nombreux pays européens renoncent à leurs passes sanitaires ou vaccinaux, à la faveur du reflux général des contaminations ces dernières semaines. 

“Il est tout à fait logique de faire disparaître ces restrictions pour le transport aérien”, plaident les organisations. Elles appellent à “abandonner toutes les restrictions liées au Covid, dont les tests négatifs, la nécessité de présenter une preuve de vaccination ou de remplir un formulaire de localisation” aux fins de traçage.

Il s’agirait aussi de ne plus demander aux passagers de porter des masques lors de vols intra-européens reliant “des pays où le port du masque n’est plus exigé en intérieur”. ACI Europe et l’Iata répètent qu’imposer des restrictions de mouvement en cas de nouveau variant s’avère inutile, celui-ci étant déjà largement répandu dans la population avant que l’alerte ne soit donnée.

rtl & AFP