24 avril 2024

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Le vice-président kenyan Rigathi Gachagua

Le vice-président kenyan Rigathi Gachagua,[File: Monicah Mwangi/Reuters]

Sous le gouvernement du nouveau président William Ruto, les procureurs ont retiré plusieurs poursuites contre certains de ses alliés.

Un tribunal kenyan abandonne une affaire de corruption de 60 millions de dollars contre le vice-président.

Un tribunal kenyan a autorisé une demande des procureurs publics de retirer une affaire de corruption de 7,4 milliards de shillings (60 millions de dollars) contre le vice-président Rigathi Gachagua, citant des preuves insuffisantes.

Gachagua, un ancien législateur, a été accusé de corruption de neuf autres personnes, en juillet dernier. Il a nié tout acte répréhensible.

“La demande du directeur des poursuites publiques (DPP) est accordée”, a déclaré jeudi Victor Wakumile, le magistrat anti-corruption dans sa décision. “Les accusés sont par la présente avertis et informés qu’ils pourraient être de nouveau arrêtés à l’avenir pour les mêmes charges ou des charges similaires”, a-t-il ajouté.

Plus tôt ce mois-ci, le DPP Noordin Haji avait demandé au tribunal d’autoriser le retrait des accusations de corruption contre Gachagua, invoquant un manque de preuves.

Sous le gouvernement du nouveau président William Ruto, les procureurs ont retiré plusieurs poursuites contre certains de ses alliés pour les mêmes motifs.

En octobre, Haji a demandé le retrait des accusations de corruption portées contre Aisha Jumwa, aujourd’hui secrétaire du cabinet, liées au détournement de 19 millions de shillings (155 700 $). Le procureur général a également retiré une plainte contre l’ancien gouverneur du comté de Samburu, Moses Lenolkulal, présélectionné pour le poste de secrétaire principal.

Dans une décision distincte en juillet, un tribunal kenyan a ordonné à Gachagua de rembourser 202 millions de shillings (1,65 million de dollars), qu’il a déterminés comme le produit de la corruption.

À l’époque, Gachagua a déclaré que le verdict visait à saper sa candidature aux élections du 9 août sur le ticket du candidat à la présidence de l’époque, Ruto.

SOURCE : REUTERS