Mystère et boule de gomme. Le 2 juillet 2023, un agent de sécurité a trouvé un sachet de cocaïne qui avait été dissimulé dans le vestibule d’un hall d’entrée du niveau inférieur de la Maison-Blanche. Le sac était caché dans un recoin, non loin de la salle de crise où sont notamment passées les communications sécurisées avec l’extérieur.
Les services secrets ont immédiatement démarré leur enquête afin de tenter d’identifier le ou la propriétaire de la cocaïne. NPR nous précise qu’à cette période, le président Biden et sa famille étaient en séjour à Camp David, lieu de villégiature officiel du président américain –sans doute une façon de disculper POTUS 46 et ses proches.
On nous apprend aussi que la fameuse salle de crise («Situation Room» en version originale) est en cours de rénovation et n’a donc pas été utilisée depuis des mois. La piste de l’employé·e ayant eu besoin d’apporter sa consommation personnelle afin de tenir le coup durant la gestion d’une crise politique a du plomb dans l’aile.
Petit Poucet
Comme les environs sont régulièrement fréquentés par du public participant à des visites guidées, organisées le soir et le week-end, il n’est pas impossible qu’un visiteur ou une visiteuse soit à l’origine de cette étrange découverte. Cette personne aura pu se délester –certes un peu tardivement– du sac en réalisant qu’elle risquait d’avoir de gros problèmes en cas de nouvelle fouille.
Ni la recherche d’empreintes digitales ni les prélèvements ADN effectués n’ont permis au FBI de tirer la moindre conclusion sur l’identité de cet étrange Petit Poucet, apprend-on via une déclaration: il n’a pas été possible de recueillir des échantillons suffisants. Une liste de plusieurs centaines de noms a été produite par les agents, mais les caméras de surveillance n’ont pas permis de l’écrémer davantage –et encore moins d’épingler le ou la coupable.
Les services secrets ont finalement décidé de fermer l’enquête faute de preuves. L’affaire a évidemment créé la polémique, le camp républicain n’ayant pas hésité à s’en saisir pour pointer certains dysfonctionnement.
«La Maison-Blanche est censée être le bâtiment le plus sécurisé du monde, mais aujourd’hui les agents des services secrets ont échoué à répondre à des questions basiques, et à fournir la moindre information importante liée aux failles de sécurités et à la cocaïne trouvée», déclare notamment James Comer, président du House Oversight Committee, comité chargé des investigations à la Chambre des représentants.
SOURCE slate.fr
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