19 avril 2024

leun2trois.com

Comprendre pour informer pour rendre compte de ce qui se passe dans le monde

Le chef de la junte au pouvoir au Mali le colonel Assimi Goïta

Avant-dernière étape du départ de la force Barkhane

Mali l’armée française quitte sa base de Ménaka

Les militaires français quitteront le Mali pour de bon “à la fin de l’été”, après le transfert aux forces maliennes de la base de Gao, selon l’état-major.

Le départ de la force antijihadiste Barkhane se précise. L’armée française doit officiellement quitter la base militaire de Ménaka, dans le nord-est du Mali, lundi 13 juin, a fait savoir l’état-major français. Cette remise des clés aux forces armées maliennes marque l’avant-dernière étape du processus de retrait du pays, annoncé par Emmanuel Macron en février.

Ouverte en 2018, la base de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, hébergeait notamment le groupement de forces spéciales françaises et européennes Takuba, qui avait pour but d’aider les forces maliennes à gagner en autonomie. Le départ de lundi “a été conduit en bon ordre, en sécurité et en toute transparence, dans un contexte où la force Barkhane fait face à des attaques informationnelles régulières visant à entacher son action et sa crédibilité”, commente l’état-major.

Un retrait du Mali bouclé “à la fin de l’été”

Les militaires français quitteront le Mali pour de bon “à la fin de l’été”, avec le transfert aux forces maliennes de la base de Gao, principale emprise française dans le pays, selon le général Pascal Ianni.

Un soldat français de l’opération Barkhane, dans la région de Tombouctou (Mali), le 5 juin 2015.  (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Les rapports entre la junte au pouvoir à Bamako et Paris se sont brutalement dégradées ces derniers mois, en particulier depuis l’arrivée au Mali de paramilitaires du groupe russe Wagner. Au lendemain de la précédente rétrocession d’une base française, en avril, à Gossi, l’état-major français avait diffusé des vidéos tournées par un drone à proximité de cette emprise montrant des paramilitaires de la société russe Wagner en train d’enterrer des corps en vue de faire accuser la France de crimes de guerre.

Source franceinfo avec AFP