En 1845, tous les États de l’Ancien Monde (Europe, Asie, Afrique) étaient des monarchies, à l’exception de la Suisse… et de Saint-Marin. Les républiques, au nombre d’une dizaine se rencontraient seulement en Amérique. Encore ce continent comptait-il un empire de taille, le Brésil !
Nous n’en sommes plus là. Sur les 197 États reconnus aujourd’hui par l’ONU, on ne compte plus que 41 monarchies, dont 15 qui appartiennent au Commonwealth britannique et ont pour monarque le roi Charles III Windsor ! Ainsi que nous le montrons dans le tableau ci-joint, ces monarchies rassemblent au total 572 millions de sujets en 2021. C’est environ 7% de la population humaine.
Les monarchies (du grec monos : seul, et arkhein : commander) désignent le gouvernement d’un État par une seule personne, conformément aux lois en vigueur et sans limitation de durée.
Les monarchies se distinguent sur ce dernier point seulement des républiques, lesquelles se définissent par l’élection du chef de l’État pour un mandat de durée limitée, soit par les représentants du peuple (IIIe et IVe Républiques françaises), soit par les citoyens eux-mêmes (Ve République).
Inaugurées par un coup d’État, les dictatures échappent à cette classification même si les unes se veulent monarchiques (Franco, Horthy), les autres républicaines. La plupart finissent par sombrer ; quelques-unes arrivent à se légitimer par le vote (Bonaparte) et parfois à se démocratiser (Espagne).
Monarchies « absolues », monarchies constitutionnelles
Les formes monarchiques sont tout aussi diverses que les formes républicaines. Il en est de très autoritaires, dans lesquelles le pouvoir du souverain n’est limité que par le bon vouloir de son entourage proche et la crainte d’un soulèvement populaire.
Par André Larané Historien
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