29 mars 2024

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Un char de combat Leopard 2 de l'armée Allemande

Selon les observateurs, ces blindés sont susceptibles d’avoir un impact significatif pour les Ukrainiens.

Guerre en Ukraine : Bientôt les nouveaux chars occidentaux pour Kiev

Selon les observateurs, ces blindés sont susceptibles d’avoir un impact significatif pour les Ukrainiens face au rouleau compresseur des troupes russes qui reprennent un peu de terrain sur le front de l’est de l’Ukraine.

La livraison de chars lourds pourrait marquer un tournant sur le champ de bataille, mais aussi dans la dimension de la crise entre la Russie et le camp occidental.

Abrams, Challenger, Leclerc, Leopard… Peu importe le modèle, l’Ukraine réclame désespérément des chars d’assaut à ses alliés occidentaux depuis plusieurs semaines. Avec un chiffre en tête : au moins 300 unités, comme l’a récemment expliqué le plus haut gradé de l’armée ukrainienne, le général Valeri Zaloujny, cité par le New York Times*“Des centaines de remerciements, ça ne correspond pas à des centaines de chars”, a quant à lui amèrement regretté le président Volodymyr Zelensky, lors de la réunion de Ramstein (Allemagne), le 20 janvier, qui n’a pas permis à Kiev d’obtenir l’équipement espéré.

Les Etats-Unis pourraient aussi annoncer une livraison. 

Selon le Wall Street Journal (article en anglais), qui cite des responsables américains, Washington envisage finalement de livrer à Kiev des chars d’assaut Abrams M1.

“Il s’agirait d’une nouvelle provocation flagrante à l’encontre de la Fédération de Russie”, a averti sur Facebook l’ambassadeur russe à Washington.

Reste un problème de taille pour les Ukrainiens : avec tant de modèles aux pièces de rechange différentes, aux munitions dépareillés (le Challenger a un canon de 120 mm rayé, tous les autres des affûts de 120 mm lisses), les réparateurs et approvisionneur se préparent à un casse-tête logistique sur le champ de bataille, pour maintenir en état de combattre des monstres de 70 tonnes ou plus bourrés d’électronique.

Berlin s’achemine vers un accord de livraison des chars Leopard

Le chancelier allemand Olaf Scholz a prévu de s’exprimer, mercredi 25 janvier, devant le Parlement de son pays. Il pourrait donner son feu vert aux pays qui souhaitent livrer à l’Ukraine des chars Leopard 2 de fabrication allemande, parmi lesquels la Pologne et la Finlande.

De son côté, Emmanuel Macron ne se mouille pas

Emmanuel Macron ne se mouille pas en se contentant de la formule « rien n’est exclu » à propos de la livraison de chars Leclerc. 

Lors d’une réunion entre Paris et Berlin à l’occasion de la journée franco-allemande, Emmanuel Macron a énuméré les conditions nécessaires pour la livraison de chars lourds pour l’Ukraine.

« Pour ce qui est des Leclerc, j’ai demandé au ministre des Armées d’y travailler. Rien n’est exclu et cela s’apprécie en effet collectivement », a déclaré le président français.

Royaume-Uni , livraison de chars lourds CHALLENGER 2

 Le Royaume-Uni a annoncé l’envoi de plusieurs tanks “Challenger 2” – 14 selon les informations de la BBC – aux forces de Kiev. Cette livraison doit permettre à Londres “d’intensifier son soutien à l’Ukraine”, selon le Premier ministre britannique, Rishi Sunak.

Dans un communiqué, le cabinet du premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé la livraison prochaine d’un escadron de chars Challenger 2, confirmant une information du Sun.

Il faut dire que l’envoi de chars d’assaut, surtout s’il s’agit de matériel aux standards de l’Otan, apparaissait comme une ligne rouge pour certains pays occidentaux au début du conflit. Cette ligne est en train de bouger, selon Ulrich Bounat : “Les Occidentaux prennent en quelque sorte ‘confiance’ dans leur capacité à fournir des armements à l’Ukraine. Même si le Kremlin choisit l’escalade, les Occidentaux seront là pour soutenir Kiev.” Surtout, l’envoi de chars d’assauts à Kiev montrera que l’Ouest “réalise que l’année 2023 doit être décisive pour l’Ukraine”, estimait auprès de franceinfo Liana Fix, chercheuse au sein du groupe de réflexion Council on Foreign Relations (CFR). Plus le conflit dure, plus il y a un risque que l’opinion publique n’ait plus envie de soutenir l’Ukraine.”

SOURCE MEDIAS