Les médecins du président brésilien Jair Bolsonaro, admis en urgence dans un hôpital de Sao Paulo lundi pour une suspicion d’occlusion intestinale, ont annoncé mardi qu’il ne serait pas opéré mais restait hospitalisé pour une durée indéfinie.
Le chef de l’Etat de 66 ans avait dû quitter dans la nuit de dimanche à lundi son lieu de vacances dans l’Etat méridional et balnéaire de Santa Catarina pour être transporté à Sao Paulo et admis à l’hôpital Vila Nova Star.
Cet établissement a annoncé dans un communiqué que “l’état sub-occlusif intestinal“, une obstruction partielle du transit du président, “s’est résolu” et qu'”une intervention chirurgicale n’est pas nécessaire“.
L’évolution de l’état de Jair Bolsonaro “continue d’être satisfaisante” et il va commencer une diète liquide à partir de ce mardi, a indiqué l’hôpital, ajoutant qu'”aucune date de sortie n’a été prévue à ce stade“.
Attentat manqué
C’est la même option de traitement conservateur qu’avaient choisie les médecins du président lors de sa dernière hospitalisation, durant quatre jours, dans le même hôpital et pour la même affection, en juillet 2021.
Depuis l’attentat à l’arme blanche dont il a été victime en septembre 2018, en pleine campagne électorale pour la présidentielle, Jair Bolsonaro subit des alertes abdominales récurrentes.
Poignardé à l’intestin lors d’un bain de foule, il avait échappé de peu à la mort. Les séquelles de cet attentat ont émaillé tout son mandat et il a déjà été opéré quatre fois de l’abdomen depuis la fin 2018.
AFP
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